La montée au Piton des Neiges depuis le Bloc à Cilaos

Difficulté
Difficile
Indice de confiance Excellent
1-Excellent: Toujours correct : j'y vais sans réfléchir, même seul.

2-Bon: Petite vérification avant de partir. Mini-problème possible sans danger : j'y vais aussi sans réfléchir, même seul.

3-Moyen: Quelques fermetures récentes, climat incertain de la région. Boue, herbes hautes et mouillées, glissades possibles, etc. J'étudie, je me renseigne avant le départ, mais j'y vais.

4-Faible: Souvent fermé, des critiques fréquentes, une végétation non domestiquée. Dangers possibles. Coupe-coupe ou corde dans le sac. À réserver aux initiés. Enfants à la maison. Ne jamais partir seul.

5-Danger/Médiocre: Trop de problèmes partout : végétation invasive, fermeture officielle, difficulté importante, sentier marron difficilement réhabilitable, éboulis, zone infrachissable, guide nécessaire, privatisation d'un passage, etc. À réserver aux aventuriers ou habitués de la découverte très sportive. Il y a d'autres circuits à effectuer avant. Je n'y vais pas.
Durée 8h30
Distance 15.5 km
Type de trajet
Altitude haute-basse 3070 - 1380 m
Dénivelé positif 1730 m
Dernière mise à jour 27/11/2023

Plus court mais plus raide

Le Piton des Neiges est le point culminant de l'Océan Indien avec ses 3070 m d'altitude. Voilà sans doute pourquoi il est autant visité ; ce n'est pas tous les jours qu'on peut avoir les yeux à 3071,78 m pour un randonneur de taille normale. Le nombre de personnes qui dorment chaque soir au Gîte de la Caverne Dufour, celles que l'on croise dans la montée ou dans la descente ou le nombre de connexions sur cette page montrent bien l'engouement des marcheurs pour ce piton légendaire qui a perdu 1000 mètres lors de l'effondrement de son cratère et la formation des cirques alentour. Mais la raison principale est son accessibilité qui met cette sortie d'altitude au même niveau que de nombreux autres parcours de l'île. Le sommet s'atteint en 4 heures (pour les marcheurs entraînés) et la randonnée peut sans problème se dérouler en une journée si l'on part assez tôt du Bloc situé à 1380 m. L'ascension est sérieuse dans les lacets de la Découverte, difficile du refuge au Gîte de la Caverne Dufour mais le plus fatigant est la marche sur les énormes blocs de lave situés après le gîte avant d'affronter les lapillis menant au sommet : gare aux glissades en arrière par temps sec. Privilégier les jours de beau temps prévus par la météo car on ne fait pas mieux comme point de vue à plusieurs milliers de km à la ronde et on regrette amèrement l'arrivée des nuages si l'on a traîné au lit avant de partir. Ce point de vue de 360° mériterait d'ailleurs une discrète table d'orientation pour au moins désigner les principaux pitons visibles à l'horizon. Si tout le monde peut reconnaître au premier coup d’œil la Fournaise à l'Est ou le Grand Bénare à quelques encablures, peu peuvent désigner avec certitude le Sommet de l'Entre Deux, le Mazerin ou le Bé Massoune. Ceux qui n'aiment pas courir dès le soleil levé, partiront la veille, dormiront au Gîte de la Caverne Dufour pour être à l'aube au sommet et admirer le lever du soleil.
Le Piton des Neiges n'est pas l'Everest qui nécessite de l'oxygène pour la dernière ascension mais, en cas de gros effort dans les dernières centaines de mètres, certains randonneurs un peu fatigués pourront sentir tout de même les effets d'un début minime de raréfaction de l'oxygène.

La randonnée débute au lieu-dit Le Bloc qui comporte un arrêt de bus et plusieurs places de parking sous les grand bois de cryptomerias. La solution des transports en commun est souvent la meilleure option en cas de "visite" des véhicules durant la nuit lorsque les randonneurs partent pour plusieurs jours. La montée au Gîte de la Caverne Dufour est immédiate et ne cessera qu'au sommet du rempart. On rencontre tous les types de sentiers de la région avec la terre, la boue, les marches en pierre ou en bois ou quelques échelles. Les faux-plats sont très rares et ne permettent pas de se reposer (Photo 2). Les points de vue sur le cirque sont également assez rares (Photo 5) mais un belvédère en bois aménagé spécialement permet de voir la ville si le brouillard n'est pas de la partie. Sachant que la montée est longue et pénible, chacun prend le rythme qui lui convient. A mi-parcours, le sol est moins pentu car on se retrouve sur le Plateau du Petit Matarum. Une halte est possible sous un abri situé près d'une source rafraîchissante, de quelques tamarins ou cryptomerias (Photo 10). Si on avait bien monté jusqu'alors et que les jambes chauffaient avant le plateau, il faut se préparer à une pente beaucoup plus forte à partir de la Ravine des Prunes. Repérer, en début de grimpée, près de cette petite ravine, les nombreux pieds de noisetiers, un arbuste très rare à la Réunion, sans doute importé à l'époque de la plantation des chênes qu'on retrouve autour du Bloc et de la Roche Merveilleuse. La deuxième partie peut débuter. Elle est constituée de dizaines de lacets courts et abrupt très souvent recouverts de cailloux (Photo 11). Heureusement, des portions très bien aménagées par des marches en planches ou des échelles permettent de franchir certains obstacles plus facilement. Cette zone est le domaine des grands branles verts, recouverts de barbes de Jupiter (Usnea barbata), dans lesquels chantent les merles pays (Photo 13). Après une interminable série de lacets et un grand oratoire sur la droite annonçant la proximité du col, on rencontre au sommet le sentier de droite qui vient de Bourg Murat. Une petite halte au sommet permet de voir le chemin parcouru en jetant un regard vers Cilaos (Photo 15). On voit également très bien le gîte qui peut constituer une agréable étape rafraichissante s'il est ouvert. Mais le clou du spectacle se situe sur la gauche. Le Piton des Neiges qui semble encore assez loin donne une bonne idée de la pente qu'il faudra encore grimper pour l'atteindre (Photo 11). Après cette longue montée, le sentier qui permet de rejoindre le gîte donne l'impression d'une promenade sur de gros cailloux. Ne pas manquer une petite visite à la caverne Dufour qui a donné son nom au gîte (Photo 17). C'est la fin d'un tunnel de lave bouché qui n'offre que quelques mètres abrités. Attention de ne pas se cogner au plafond en relief très dur. Après avoir passé les bâtiments au toit vert clair, c'est une montée régulière qui amène en une heure au sommet dans une végétation de plus en plus clairsemée et de plus en plus rabougrie en raison des climats frais qui règnent ici une bonne partie de l'année (Photo 18). La première moitié est assez désagréable car il faut sauter de bloc en bloc en suivant les traces de peinture blanche disposées régulièrement pour guider en cas de brouillard. Après le passage d'un talweg qui n'est autre que le début de la Rivière du Mât (Photo 19), les cailloux disparaissent et font place à des gravillons ou de la terre moins stable. La végétation disparaît presque totalement et la dernière partie s'effectue avec, en ligne de mire, le sommet ou la station météo. Une fois au sommet de la Réunion, le panorama depuis ce point (Photo 20) ne se décrit pas, il se mérite et il faut absolument aller le voir de plus près. L'oxyde de fer dans les laves anciennes a donné au sol une teinte tirant sur le rouge abrupts (Photo 21). Certains endroits déchiquetés et très sauvages donnent envie de descendre pour s'en approcher. Attention cependant aux glissades qui pourraient se finir inévitablement dans des précipices de plusieurs centaines de mètres de profondeur abrupts (Photo 22). Le sommet se remarque plus facilement si l'on s'en éloigne abrupts (Photo 23). C'est principalement à cet endroit que les lève-tôt se précipitent pour arriver avant le lever du soleil, une attraction incontournable très prisée des randonneurs ayant tout de même un bon entraînement. On peut même y passer la nuit dans de minuscules enclos à taille humaine destinés à couper des vents froids (Photo 24). Quand le vent est violent et froid, il semble être encore plus froid et violent une fois comprimé entre les pierres nues. Pour un bivouac, ne pas oublier une toile ou mieux, la tente individuelle. C'est tout de même le gîte qui doit être privilégié, ne serait-ce que pour le lit bien chaud et le cari. Une fois l'ascension terminée, il faut penser à la descente vers Cilaos qui représente pour beaucoup une nouvelle difficulté qui met à mal les genoux.
Cette montée est privilégiée pour une étape d'un grand tour dans les cirques. Elle s'effectue aussi très souvent en deux jours. Le premier permet de rejoindre plus calmement le gîte pour la nuit. Le lendemain, après s'être levé deux heures avant le soleil, c'est la ruée de tous les randonneurs qui vont assister au lever de l'astre en direction du Piton de la Fournaise par un spectacle original et inoubliable. Quelle que soit la saison, il faut bien se couvrir en raison de la fraîcheur toute l'année ou du froid durant l'hiver.

Profil

Plan de l'itinéraire

Pique-nique  Tables à pique-nique, en partenariat avec Carte de La Réunion.

Itinéraire

Se rendre dans le Cirque de Cilaos - Traverser Cilaos et prendre la direction de Bras Sec - Stationner au parking du Bloc - Attaquer pour près de 3 heures la montée vers le Gîte de la Caverne Dufour - A la crête, laisser à droite le sentier du Dimitile et de la Plaine des Cafres - Au gîte, prendre à gauche vers le sommet - Redescendre au Bloc par le même itinéraire.

Le lever de soleil depuis le sommet

C'est un incontournable que même les marcheurs occasionnels veulent faire. Les plus sportifs s'élancent du Bloc vers minuit et arrivent au sommet de nuit. Les autres partent la veille et se contentent de rejoindre le gîte de la Caverne Dufour. Après un bon repas du soir et une nuit en dortoir, c'est le branle-bas de combat deux heures avant l'heure officielle du lever de l'astre qui varie beaucoup durant l'année. Regarder le bulletin météo de la veille qui donne l'horaire exact. Tout le monde se lève, s'habille chaudement même en été et grimpe au sommet à son rythme. Il est fréquent de rencontrer 50 personnes au sommet qui piétinent d’impatience. Les premières lueurs apparaissent vers la Fournaise. Puis le noir est petit à petit remplacé par du rouge puis du jaune jusqu'à ne plus pouvoir regarder le soleil en face. De l'autre côté, ce sont les crêtes qui se couvrent de couleurs jaunes qui, très vite, sont remplacées par le vert des forêts. Une fois le spectacle terminé, tout le monde descend au gîte où un petit déjeuner attend ceux qui repartiront vers plusieurs destinations.

Un time lapes de Guillaume Lescoute

Lente installation puis disparition des nuages sur le Piton des Neiges depuis la ville de Cilaos.

Le film d'Olivier Hoarau

Olivier Hoarau propose en 5 minutes une montée au piton depuis le Bloc. Bivouac au sommet avec coucher de soleil sur le Gros Morne et lever de soleil le lendemain sur la Fournaise. Olivier, natif de l'île, vit en Bretagne mais aime tellement son île qu'il vient dès qu'il peut pour augmenter le contenu de son site.


Commentaires sur cette randonnée (497)

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Tatie koko, 13/06/2025 14:00
Randonnée complétée le 10/06/2025 en 12h00

Aller retour 12h avec des ados de 13 ans..belles rencontres dans le sentier. Du parking jusqu’à une terrasse 1h - de la terrasse jusqu’au kiosque 1h - du kiosque au gite 2h15 - du gite jusqu’au sommet 2h50 ensuite la descente 1h25 jusqu’au gite et du gite jusqu’au parking 4h🥵…la descente est horrible…mille fois la montée. A faire et a refaire 😍

Mrx75, 06/06/2025 17:48
Randonnée complétée le 06/06/2025 en 5h50

Randonnée faite en aller retour en 5h50 le 6 juin (hors pause sommet).
Détail pour les voyageurs solo : n’ayez pas peur de vous lancer seul(e) sur le sentier en pleine nuit, on croise rapidement pas mal de marcheurs et de frontales.
Départ à 1h50 du parking, car je ne savais pas combien de temps j’allais mettre. J’ai finalement mis 3h30 pour la montée (2h jusqu’au gîte, 1h30 ensuite pour le sommet) et attendu plus d’1h en haut mais pas en vain : même une heure avant le lever du soleil (6h45), le ciel se colorait déjà de rouge.
J’avais un hôtel à cilaos, à 10 minutes en voiture du parking du Bloc. Je ne sais pas comment font les marcheurs qui enchaînent la route + la randonnée et qui repartent ensuite. La fatigue, même après une (petite) nuit, se fait sentir surtout sur la descente, et le manque de lucidité peut vous coûter chevilles et genoux.
La partie qui a piqué le plus pour moi c’est jusqu’au gîte. Il faut trouver son rythme, et ça se fait tranquillement, mais les cuisses sont sollicitées.
À partir du gîte, c’est le terrain qui devient complexe, mais est-ce le fait de monter de nuit, j’ai trouvé la pente plus tolérable (moins de virages, et sûrement la perspective de se rapprocher du but aussi).
Concernant l’équipement : il fait bon jusqu’au gîte, marchez le plus léger possible. Ensuite, on change de côté et le vent se fait sentir. Le coupe-vent est utile. Une fois en haut, ce sera à l’appréciation de chacun, mais 2 couches supplémentaires (polaire à minima) sont nécessaires, même s’il ne faisait pas une température glaciale + gants et bonnet. J’ai vu des gens changer de sous-couche aussi pour ne pas souffrir de l’humidité de la tenue de la montée, pas bête :)
Je ne me suis pas servie de ma couverture de survie, mais beaucoup l’avait sortie donc prenez-en une si cela peut vous permettre d’attendre confortablement ! C’est léger et ça ne prend pas de place.
N’oubliez pas de partir avec le plein d’eau, et de quoi manger au sommet (le retour est loooooong) et de la crème solaire pour la descente.
Lancez-vous, la randonnée se fait, à son rythme, et la récompense en haut… inoubliable.

Nath54, 30/05/2025 19:49
Randonnée complétée le 31/05/2025 en 8h00

Randonnée difficile mais l’arrivée au sommet en vaut la peine. Faite en 8h À/R dans la journée

Nathannnnnnnn, 20/05/2025 20:35

Réalisée dans la nuit du 19 au 20 mai, en mode très sportif aller-retour en 5h30, la vue au sommet est incroyable et c’est vraiment une randonnée à faire ! Ça grimpe dur donc il faut une condition physique minimum pour la faire tout de même 😊

Laktatjakka, 28/04/2025 18:14
Randonnée complétée le 11/04/2025 en 7h40

C'est clairement physique mais c'est magique ! Réalisée sur le 10 et 11 avril. La première partie est une grimpette musclée et ininterrompue qui sollicite grandement les jambes de manière globale. L'ascension jusqu'au refuge a été réalisée le 10 avril, en 2h30 avec une météo sèche mais dans le brouillard avec un très fort taux d'humidité. Grosse suée à la clé ! La source d'eau potable est apparemment hors-service depuis le passage de Garance...

La nuit au refuge est une expérience. Prévoyez votre sac de couchage car la couverture n'a pas dû voir une machine à laver depuis un moment... et les boules Quiès, vu le volume sonore possible. Le dîner est très bien avec une option viande et une option poisson.

Vers 3h/3h30 du matin, c'est le branle-bas de combat et le moment de continuer l'ascension à la frontale, pour une durée d'environ 1 heure 30 avec un sol bien instable, composé de grosses roches qui sollicitent bien les chevilles et les genoux.

L'arrivée est magique avec le grand spectacle du lever de soleil et beaucoup d'humanité entre les différents randonneurs, qui prennent la pose tout en profitant de la pause au sommet.

On redescend ensuite récupérer le petit-déjeuner (brioches, confitures, boisson chaude) au refuge avant de redescendre au bloc de Cilaos. Depuis le sommet, j'ai mis 3 heures 40 minutes pour descendre l'entièreté du chemin.

Au total, c'est une randonnée effectuée en 7 heures 40 minutes hors temps de pauses, avec des souvenirs incroyables ! A faire pour le challenge personnel et l'envie de se dépasser !

J'ai pris le bus entre Cilaos et le Bloc, à l'aller comme au retour, tout en laissant la voiture garée dans le centre-ville de Cilaos, devant la gendarmerie, pour ma sérénité d'esprit. Aucune voiture ne semblait avoir eu de problème au Bloc.

Niouma, 29/03/2025 16:42

Randonnée faite en 11h au total A/R dont 3h30 jusqu’au refuge et 2h jusqu’au sommet avec nuit au refuge pour 2 personnes faisant peu de randonnée mais sportives.
Prévoyez du chaud +++ pour en haut, en partant à 3h30 du refuge vous arrivez parfaitement pour le lever du soleil (1eres lueurs vers 5h45 en ce moment).
Attention la source d’eau de l’aire de repos au niveau du bloc ne fonctionne pas depuis le cyclone, prévoyez en suffisamment ou achetez en a la caverne (4€ la bouteille).

Bobzzz, 29/01/2025 15:36

Randonnée faite en deux temps les 28 et 29 janvier (nuit passée au refuge).
Partis à deux (marcheurs réguliers) avec un peu plus de 3L d'eau chacun (largement assez pour les deux jours).
Voiture déposée au parking du Bloc laissée vide exprès et retrouvée indemne.
Départ à 9h15 sur le sentier pour éviter la pluie.
Beaucoup de marches et de mignons tec-tecs qui vous encouragent tout du long avec leurs plus beaux chants.
Source d'eau potable à mi-chemin au niveau du kiosque.
Arrivée au refuge de la caverne dufour après 3h de marche en comptant les pauses.
La nuit au refuge était modeste, comme attendu. À noter pas d'eau potable sur place, possibilité d'acheter 1L d'eau pour 4 euros. À noter également, couverture fournie, mais absence d'oreiller et de drap (sac à viande conseillé).
Départ à 4h du matin du refuge le lendemain. Le sentier est très bien balisé, pas trop besoin de réfléchir avec les lampes frontales. Contrairement à ce que nous avions prévu, il faisait doux et nos habits plus chauds/techniques ont plutôt servi au sommet (pull technique, veste goretex, bonnet, chaussettes en guise de gants).
Ce sentier fait en 1h30 est je trouve plus difficile que la montée depuis le bloc : très caillouteux, montée plus raide. J'ai trouvé la fin particulièrement rude et plus technique, mais arrivés au sommet tout est oublié.
Après avoir profité du magnifique panorama, nous sommes redescendus au refuge en une heure, où nous avons pris le petit déjeuner.
Redescente finale en 1h50 jusqu'au bloc en comptant mini pauses.

Fred44340, 08/01/2025 09:13
Randonnée complétée le 07/01/2025 en 8h30

Départ du bloc à 7h. Les marches commencent dès le début du bloc. Peu de plats pour se reposer. Arrivés au sommet à 11h50 avec de nombreuses pauses pour les photos et admirer les vues totalement dégagées (chanceux). Pause sandwich tranquille à l'abri du vent
Descente interminable entre le gîte et le bloc (attention aux genoux et aux chevilles). Arrivée au bloc à 16h20
Il a fait très chaud hier, prévoir de la crème solaire et un bon niveau d'eau si le gîte est fermé. Le seul point de ravitaillement est au kiosque situé à environ 1h20 du bloc

FrancoisP, 03/01/2025 23:59
Randonnée complétée le 02/01/2025 en 9h00

Les diverses indications présentes sur cette fiche sont fiables. Pour nous, deux randonneurs occasionnels mais bien préparés, l'aventure a duré 9h (sans compte une pause nocturne de près d'1h au refuge) pour 17km et un peu plus de 1700m de dénivelé. Le sentier est bien ombragé du bloc au refuge mais plus ensuite ce qui explique l'intérêt de partir de nuit en plus de profiter du lever de soleil.
Nous avons rejoins le gîte en 3h puis près de 2h pour monter jusqu'au sommet avant le lever du soleil. La descente s'est faite en un peu plus de 4h car la fatigue se faisait ressentir.
Globalement il faut une bonne condition physique et surtout prévoir le matériel car les escaliers du bloc peuvent se faire en t-shirt de nuit mais arrivé au refuge il fait très froid donc pull, coupe vent et un tour de cou nous concernant. Une paire de gant n'aurait pas été du luxe. Nous avons également utilisé une couverture de survie en haut, prenez cela très au sérieux pour ne pas avoir a écourter la pause au sommet a cause du vent glacial. La récompense est belle avec un panorama juste sublime. Au retour la vue plongeante sur Cilaos est également saisissante.
Ne pas sous-estimer la fatigue liée au manque de sommeil, en étant parti a 23h du bloc après 1h30 de route c'etait clairement le facteur le plus limitant plutôt que l'alimentation, l'hydratation et la fatigue musculaire (a ne pas négliger non plus)

Martial, 30/12/2024 08:29

@Gregodoneur, vous êtes sérieux ?
Contredire une fiche sur des circuits peu connu peut se concevoir, si on se contente de lire le kilométrage sur une montre, sans autre vérification, mais contredire une distance sur une sortie ultra connue, et dont la distance n'est plus à confirmer fait plutôt sourire.
Alors, peut être pourrez-vous nous envoyer votre trace brute ? Qu'on puisse vérifier vos dires et surtout voir ou vos 3 montres ont dérivé.

Randonnée ajoutée le : 01/02/2017