Parcours réalisé en totalité le 12/07/2025 en compagnie de Gazelle et MichelPey. Une sortie mémorable qui se mérite, certains franchissements de cassés sont sports ! C'est long et physique, mais c'est un vrai bonheur d'arpenter cette ravine qui recèle plein de curiosités intéressantes : des énormes marmites de géants, des cassés très impressionnants comme le troisième ou le cinquième, des blocs monumentaux, de belles grottes, des affouches aux racines spectaculaires, un bois rouge séculaire. L'avant-dernier cassé comporte même un bassin à son pied et après de fortes pluies l'endroit doit être très charmant.

Les informations de la fiche pour contourner les cassés sont toujours valables mais j'aimerai apporter une rectification : il n'y a pas 10 mais 11 cassés.
Ceux photographiés sont bien dans l'ordre, mais le 10ème est en réalité l'avant-dernier, pour le contourner il faut utiliser les indications du cassé 9. Je mets la photo du dernier cassé, le 11ème, en pièce jointe. Pour contourner ce 11ème cassé il faut utiliser les indications du cassé 10.
Pour contourner le 9ème cassé, pour lequel il n'y a donc pas d'indications, nous avons escaladé une faille dans le cassé vers la rive gauche, le cassé n'est pas très haut et c'est assez simple et instinctif.

Quelques informations supplémentaires pour contourner les cassés 10 et 11 qui peuvent poser quelques problèmes :
- Pour le cassé 10 : vous trouverez facilement le sentier de contournement en rive droite. Il débute en lacets puis il y a un croisement comme indiqué (nous n'avons pas vu la petite case carbonisée). Ne pas partir à gauche au croisement mais aller à droite là où le sentier est moins marqué et plus envahi. La trace est moins nette, on traverse un peu plus loin un vrai dépotoir. Il faut continuer en longeant le rempart sans trop remonter et sans trop s'approcher du vide non plus. On finit par rapidement contourner le cassé qu'on entrevoit à travers la végétation. Une fois le cassé passé, il faut alors redescendre à l'instinct dans le lit de la ravine, c'est sans danger mais il faut y aller prudemment.
- Pour le cassé 11 : il faut aller en rive gauche comme décrit mais on se heurte rapidement à un mur de végétation, il faut se frayer un chemin comme on peut. Des vêtements longs et des gants ne seront pas du luxe car certaines plantes sont urticantes. Pourquoi pas un coupe-coupe également mais ce n'est pas obligatoire, la jonction avec la route est rapide.

Une fois arrivé à la D6 bien fourbu de tous ces efforts, on peut redescendre tranquillement par les quartiers des Lataniers et du Barrage. Les chemins et sentiers de raccourci sont toujours là même si certains sentiers manquent de passage. La suite à partir de l'Aire du Tabac est une formalité.

Parcours effectué en totalité le 29/06/2025. Arpenter la Rivière des Fleurs Jaunes est toujours un plaisir. Nous sommes allés jusqu'à la Ravine Sèche conformément à la fiche. Au retour nous en avons profité pour remonter la Ravine Bécabot jusqu'à sa grande cascade : un court écart qui vaut assurément le coup !

Nous avons ensuite emprunté le sentier de remontée en rive gauche commençant près d'une cabane de pêcheurs. Le bananier est toujours là, la cabane de pêcheurs aussi. Par contre nous n'avons pas vu le gros rocher marqué du balisage canyoning blanc et bleu. Il faut s'aider de la trace GPS et observer le terrain pour trouver le début de la montée, on repère par endroits des traces de passage, une vieille rubalise, une petite sente, puis on attaque l'ascension. Le début se fait dans un fouillis de végétation où on essaye de naviguer au mieux sans perdre le cap. Pas besoin de sortir le sabre pour autant à ce stade, mais il peut être difficile de se repérer. On arrive ensuite à une zone plus dénudée où cette fois le sentier devient plus visible. Enfin on atteint la crête et la dernière portion qui est très encombrée de chocas et de galaberts. Un sabre et des gants seront utiles. Cette montée est rude tant en orientation que physiquement, il vaut mieux être entrainé et avoir l'habitude de ce type de parcours. Après renseignements pris, les canyoneurs ne passent plus par là pour remonter. Ce qui explique peut être pourquoi nous n'avons vu aucun balisage canyoning blanc et bleu durant toute la montée.

Après avoir réussi vaillamment cette ascension, on arrive à une friche proche d'un champ d'agrumes. Prendre à gauche en contournant le champ, la piste n'est pas loin. Pas de problèmes pour rejoindre Mathurin. Le sentier de descente qui longe une canalisation a été magnifiquement nettoyé comme l'a indiqué any974. Le sentier qui descend en lacets vers la passerelle est un peu moins net, mais on y passe quand même très bien. Nous avons eu la chance de l'emprunter avec un habitué des lieux qui souhaite le réhabiliter complètement pour y faire passer un jour une course.

Bonjour Jean Paul, quelques photos de notre sortie entre le Château Fort et le Piton Kapor. Le temps était couvert sur une bonne partie du trajet, j'espère que tu auras plus de chance que nous.

Randonnée effectuée le 15/06/2025, dans le sens de la fiche, donc en commençant par le Cratère Rivals. Le balisage semble avoir été refait car il était présent tout au long de la boucle. Un peu plus discret parfois à partir du Cratère Caubet jusqu'au Piton Kapor, mais en étant vigilant et en ouvrant bien l'oeil on finit toujours par retrouver les balises blanches tout le long. A certains endroits, entre le Cratère Caubet et le Château Fort, il y a même deux balisages parallèles de quelques mètres qui finissent toujours par se rejoindre.

Toute la partie Est de la boucle à partir du Château Fort jusqu'au Piton Kapor est magnifique. Les paysages y sont spectaculaires et grandioses. Le temps était bien dégagé à l'Ouest du Piton de la Fournaise, et mitigé dans la partie Est, ce qui rendait certains cratères encore plus imposants et énigmatiques.
Nous avons fait de nombreux écarts pour aller visiter l'intérieur de certains cratères, des petits tunnels de lave et autres curiosités, ce qui nous a pris pas mal de temps supplémentaire. En l'état, des bons marcheurs peuvent espérer faire la boucle en 8h en ne traînant pas.

Attention ce parcours reste exigeant. Il est long, on traverse à de nombreuses reprises des zones de gratons qui mettent à rude épreuve genoux et chevilles, une faute d'inattention et la chute est vite arrivée, et on peut passer en quelques minutes d'un soleil de plomb à du brouillard avec de la pluie. Il vaut mieux savoir dans quoi on s'engage et les avertissements de la fiche et des précédents commentaires ne sont pas à prendre à la légère.

Randonnée effectuée en totalité le 06/06/2025. Pas de problèmes pour nous pour contourner le Bassin Fouquet. La suite à partir de l'amont du Bassin Alfred était inédite pour moi et j'ai trouvé cette portion vraiment magnifique (comme le reste du Bras Rouge d'ailleurs). Il y a certains contournements à négocier avec prudence, notamment celui de la photo 15. Pas de câble ni de branche à ce niveau pour s'aider lors de notre passage. Nous avons pu quand même passer et faire toute la remontée sans problèmes, sans corde et sans (presque) se mouiller les pieds. Nous avons bénéficié d'un niveau d'eau assez bas, cela doit être moins simple avec un gros débit. Le sentier pour remonter sur la D 242 se trouve et se suit facilement.

Parcours effectué en totalité le 04/06/2025. Vu les derniers commentaires, j'ai préféré faire la boucle dans le sens inverse pensant trouver plus facilement le tuyau.

Pas de problèmes pour retrouver le sentier de la Pente Gaétan et descendre par les pistes. Ça se complique ensuite pour atteindre le rempart et la canalisation. Entre nous et le rempart se dresse un mur de cannes fourragères. Je me suis faufilé au mieux dans la végétation pour atteindre le plus rapidement le rempart. Heureusement la jonction est courte. Une fois parvenu au rempart j'étais trop à droite par rapport à la trace GPS, je me suis donc décalé vers la gauche (la pente est très raide, il faut y aller tranquillement). Je suis d'abord tombé sur la nouvelle canalisation (tuyau marron/noir et plus fin, il est recouvert de mousse par endroit mais moins que l'autre), puis en me décalant encore plus sur la gauche j'ai fini par atteindre le tuyau de la fiche : il est énorme comparé à l'autre et couvert quasiment entièrement de mousse verdâtre, on ne peut pas le rater.

Commence alors une descente sportive. On s'accroche à la végétation, aux poignées du tuyau, on fait quelques acrobaties pour aller de temps en temps à droite ou à gauche du tuyau pour contourner les obstacles (chocas, branches...). On arrive rapidement au niveau de la Rivière d'Abord. La nouvelle canalisation traverse la rivière en aérien sur une passerelle flambant neuve. Ce serait tentant de vouloir passer sur cette passerelle surtout qu'il y aurait largement la place pour y marcher, mais pour l'atteindre, que ce soit par la rive gauche ou par la rive droite, il faudrait soit marcher sur une portion du nouveau tuyau en hauteur (le tuyau est fin et sur cette portion rien ne protège du vide), soit gravir l'un des piliers qui soutient la passerelle (c'est assez haut et si on se rate la chute ne sera pas plaisante). Etant seul je n'ai pas tenté.

C'est parti pour l'exploration de la Rivière d'Abord et de la Ravine Jean Payet. Tout était quasiment à sec lors de mon passage et la végétation était dégagée. La progression était donc assez facile. Le cassé de la Cascade Pigeon : impressionnant ! Celui de la Ravine Jean Payet : pas mal non plus ! Retour sur mes pas et petit détour également vers le cassé en aval des canalisations. Pour remonter le rempart en rive droite j'ai commencé par suivre le nouveau tuyau, on le distingue beaucoup mieux. Puis une fois dans le rempart, étant trop à droite, je me suis décalé vers la gauche pour retrouver notre bon vieux gros tuyau moussu. La montée le long du tuyau n'est pas de la rigolade, on se fait piquer par les fourmis, il faut s'accrocher à tout ce qu'on trouve pour se hisser, et il faut aller de droite à gauche du tuyau pour contourner les obstacles (surtout des branchages dans cette partie). Une fois arrivé en haut, une courte portion de cannes fourragères nous sépare de la piste. Je me suis frayé un chemin en suivant le prolongement du gros tuyau.

Le reste est une formalité, j'ai effectué l'écart pour aller en haut de la Cascade Pigeon, très impressionnant aussi de ce côté là. Cela permet de souffler un peu en contemplant le chemin parcouru avant de boucler la boucle.

Randonnée réalisée le 29/05/2025. La Rivière des Fleurs Jaunes est vraiment belle et agréable à parcourir (en tout cas la portion proposée dans cette fiche). On en prend plein les yeux.

Le début du sentier montant à l'Ilet Bémassoune est effectivement difficile à repérer, mais une fois qu'on l'a trouvé il est bien marqué et il est difficile de le perdre. Bien s'aider des photos et commentaires pour trouver le départ. Une fois sur le plateau nous n'avons rien trouvé de plus que ce qui a déjà été évoqué : des murets de pierres sèches et des traces d'anciennes plantations, voilà tout ce qui reste de la vie d'autrefois. Les plantations plus récentes étaient toujours présentes.

Une fois la visite de l'îlet terminée, nous n'avons pas poursuivi la descente de la rivière et avons fait l'aller-retour comme décrit sur la fiche. L'aller-retour pourrait paraître monotone, mais il n'en est rien car on voit sous un autre angle tout ce qui a été parcouru à l'aller et on est tout autant émerveillé. En bonus, nous en avons profité pour faire un écart et remonter une partie de la Ravine Sèche jusqu'à une haute cascade.

Parcours réalisé dans le sens proposé par la fiche le 18/05/2025. Une fois le départ près du petit parking trouvé, on est tout de suite "enveloppé" par cette forêt comme le dit si bien JPG. Il faut bien repérer les entailles et les traces de passage.

Une fois arrivé à la ravine à remonter, ne pas hésiter à descendre en aval pour voir un bassin qui était en eau ce jour-là. Ce petit écart ne prendra que quelques minutes. La progression dans la ravine est encore plus lente que dans la forêt, tant elle est humide et glissante. Bien assurer ses pas sinon c'est la glissade assurée. Lors de la remontée (dans le sens de la fiche) on arrive à un moment donné à une bifurcation : la ravine qui continue tout droit et une autre qui part à gauche. Il faut continuer sur celle à votre gauche. Le camp de braconniers était toujours en place.

La suite du sentier en rive gauche de cette ravine est assez facile à trouver, en s'aidant des indices de la fiche. J'ai trouvé le sentier plus difficile à suivre juste avant d'arriver au Plateau de Thym : des traces de passage un peu partout. Il faut rester vigilant.

Une fois arrivé au Plateau de Thym, la cadence peut enfin s'accélérer. Les "grigris" étaient toujours là. La suite sur le magnifique Sentier des Mares et des Bois de Couleurs conclut agréablement cette boucle. A noter qu'une opération d'éradication du begonia rex semble être en court (beaucoup de begonias coupés et laissés dans des sacs au bord du sentier).

Les avertissements de la fiche sont à bien prendre en compte : il faut savoir s'orienter et avoir un minimum l'habitude de ce type de parcours. Le conseil de Juanitarun est aussi judicieux : prévoyez du temps en plus, car vous allez en perdre par moment en cherchant le sentier, ça fait partie du jeu.

Randonnée effectuée le 11/05/2025. Un beau parcours court mais riche en découvertes. Le sentier longeant la Rivière d'Abord était en excellent état, il y avait de l'eau dans les bassins mais le niveau était suffisamment bas pour pouvoir descendre dans le Bassin Michel. Nous avons pu voir toutes les curiosités présentées sur cette fiche et plus encore. Par contre nous n'avons pas vu l'arche des photos 21 et 22 malgré nos recherches.

Parcours réalisé le 01/05/2025 en compagnie d'Ousarsiph2 et de MichelPey entre autres. Pas grande chose à ajouter, si on suit bien la trace GPS qui est fiable, on gravit le sommet du Piton Béthoune sans encombres, même si certains passages restent engagés. La vue au sommet est magnifique. Le reste du parcours, plus classique, est très agréable.