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Le Piton Charpentier depuis Montée Sano par le Bassin Bleu

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Mots-clés 
Hauts de Sainte-MarieMontée Sano
Rivière Sainte-Marie
Sainte-Marie
Terrain Elisa
Piton Charpentier
Plus de croix mais il reste le point de vue au sommet
Si l'on trouve une chapelle, une grotte fleurie ou une croix, c'est qu'il y a une route, un chemin ou un sentier pour atteindre ces lieux. C'est le cas de la croix du Piton Charpentier installée dans les Hauts de Terrain Elisa. Au siècle dernier, un pèlerinage annuel était organisé au sommet du piton. Les propriétaires terriens donnaient l'autorisation de passage pour l'occasion. La croix, détruite par un cyclone et replantée quelques années plus tard n'a pas résisté à Garance en 2025. Une fois sur place, pas besoin d'être maçon pour comprendre pourquoi elle est de nouveau au sol. La lourde structure métallique a été fixée sur un socle de moins de 10 cm d'épaisseur par endroits. Un budget conséquent dépensé avec la certitude que l'édifice pourrait résister au souffle du vent. Mais on n'est pas obligé de monter au Piton Charpentier pour admirer la croix. A son emplacement, on bénéficie encore d'un beau point de vue en direction de l'océan. En débutant à Montée Sano, on peut admirer quelques beaux bassins de la Rivière Sainte-Marie sans trop rallonger la boucle qui, d'ailleurs, a été raccourcie pour éviter de se rapprocher des cultures. De plus, le temps gagné permet de marcher tranquillement pour monter au piton. Le sentier se rétrécit d'année en année et les goyaviers et autres invasives auront vite fait de le boucher faute de passage. On y rencontre encore des arbres centenaires de toutes espèces qui forcent le respect par leurs tailles ou leurs formes biscornues.
Il est facile de s'égarer dans ce maillage de petits sentiers et la trace GPS est conseillée pour garder un maximum de sérénité.
La randonnée débute au terminus du bus 37 (Arrêt Montée Sano) qui suit la Route de Bellevue en venant de Ste-Marie. Attention de ne pas stationner là où le bus effectue son demi-tour. Emprunter la route étroite depuis le virage de la Racine Coco et marcher jusqu'au château d’eau sur la droite, dont la grille n’est jamais fermée à clé (Photo 1). Le sentier, large au départ, commence à plat en direction des bois qui entourent le village et la vallée de la Rivière Ste-Marie. Il se rétrécit et se rapproche de la Ravine du Bernica surmontée d'une passerelle rouillée. Traverser par le gué en aval ou emprunter cette passerelle en grimpant l'échelle (Photo 2). Une fois sur l'autre rive, pénétrer dans un tunnel de végétation créé par des jamrosats bordant une ancienne piste (Photo 3). Le cheminement est très facile dans une végétation clairsemée de plantes envahissantes dont de nombreux goyaviers. On parvient rapidement au point de vue sur le Bassin Bleu. Poursuivre presque à plat en effectuant quelques courbes comportant des passages sur roches avec des câbles de sécurité (Photo 4). Le sentier devient plus étroit le long de certaines barres rocheuses où les câbles semblent plus utiles. On rencontre un sentier assez discret partant sur la gauche qui se dirige vers la Rivière Sainte-Marie. Si on le manque, on se retrouve, 20 m plus loin, à la longue passerelle menant au captage. Faire alors demi-tour jusqu'à ce petit sentier qui traverse aussitôt le cours d'eau (Photo 5). De l'autre côté, entamer une forte pente qui oblige à se pencher vers l'avant ou à utiliser les mains (Photo 6). Après cet effort conséquent, bifurquer à droite en arrivant sur le sentier principal en direction du Piton Charpentier. Le sentier, très ancien, s'envahit de plus en plus de tabac bœuf, bois Noël, fougères, pailles sabres et goyaviers. On ne cherche jamais le passage mais on est constamment en contact avec ces plantes qui, fort heureusement, ne griffent pas. Un sécateur à la mais facilitera certains passages. On rencontre très vite les premiers gros spécimens d'arbres, principalement de bois de rempart et bois maigres, qui poussent dans les goyaviers très touffus (Photo 7). On ne quittera plus ces goyaviers poussant très dru jusqu'au sommet du Piton Charpentier (Photo 8). A l'altitude de 810 mètres, un départ de sentier se remarque sur la gauche. Il permet de rejoindre le sentier de retour pour pratiquer, par exemple, une courte boucle sans passer par le Piton Charpentier. Poursuivre tout droit dans le même type de paysage et de végétation. Le passage est parfois plus étroit et creusé dans la terre. On parvient, une heure après la forte montée, à 900 m, à un nouveau croisement (Photo 9). Si on continue tout droit, on arrive, 20 mètres plus loin, à un kiosque oublié, tout comme d'ailleurs les déchets qui l'entourent ! Revenir sur ses pas et entamer une courte descente sur un sentier de moins en moins facile à suivre qui traverse plus bas un ruisseau sans eau au fond rocheux. Trois minutes plus tard, on rejoint un sentier un peu plus nettement tracé. A droite, il monte vers la ligne domaniale. En prenant à gauche, on se retrouve, 10 mètres plus bas, à un autre sentier près d’un vieux ciré jaune accroché aux branches depuis des années et servant de repère (Photo 10). Remarquer l'arbre tombé et ses racines soulevées, point de passage obligatoire pour continuer la boucle au retour. Prendre à droite pour effectuer l’aller-retour vers le Piton Charpentier. Il reste par endroits des zones où les goyaviers n'ont pas encore conquis la flore en place (Photo 11). Si, jusque là, on arrive à suivre le sentier sans trop de difficulté, ne pas manquer le point particulier suivant à moins de 10 minutes du ciré jaune. On arrive à la seule touffe de bambous balais de la journée. Les multiples erreurs ont créé un sentier partant à gauche et se finissant rapidement en cul de sac. Nous avons placé des branches en travers pour diminuer ces erreurs (Photo 12). Partir à droite et traverser une zone de 10 mètres obstruée de pailles sabres cachant totalement le sentier. Poursuivre vers le sud sur un sentier de plus en plus étroit et bouché par la végétation griffue. On subit quelques passages envahis de racines, de vigne marronne et de longoses. Le sentier étroit est toujours visible et la montée se poursuit sans hésitation à travers les goyaviers couverts de mousses. Les traversées de ravines sont fréquentes, dont une avec de beaux bassins moussus (Photo 13). Une nouvelle hésitation se présente lors de la traversée de la Ravine Charpentier au fond pierreux. Partir vers l'amont sur une dizaine de mètres en gardant les pieds au sec (Photo 14). Reprendre en rive droite le sentier un peu encombré d'arbres tombés au sol. Une rude montée permet de s’extirper du fond de la ravine. La forêt devient de plus en plus touffue avec les fougères et les bois Noël qui tentent de prendre possession de la trace. Il faut rester attentif et éviter les fausses pistes créées par les chasseurs de tangues. Le parcours se poursuit à travers les arbres serrés les uns contre les autres, les racines, les bois de pomme, bois de savon ou goyaviers (Photo 15). A la fin d'une plus forte montée, tourner à gauche pour rejoindre, plein nord, le sommet du Piton Charpentier. Une trouée dans la forêt permet d'apercevoir la côte et les champs de canne vers Sainte-Suzanne (Photo 16). La nouvelle croix qui se dressait au sommet a rejoint la précédente qui rouille lentement. Il est triste de constater que des milliers d'euros sont emportés par le vent pour une dizaine seulement investie dans le socle (Photo 17). Faire demi-tour par le même itinéraire et rejoindre le ciré jaune en milieu de descente. Prendre vers la droite le sentier Canal abandonné en enjambant la racine repérée à l'aller (Photo 18). Au début, il est souvent creusé dans la terre et se poursuit plus loin en descente faible dans la même végétation qu'en montée (grands arbres, goyaviers, bois Noël puis jamrosats). Il est de bien meilleure qualité que celui plus à l'ouest (Photo 19). Quelques rares parties s'envahissent également d'année en année (Photo 20). Ne pas manquer la petite cascade coulant sur la gauche après le franchissement d'un énième gué (Photo 21). Une minute plus tard, on retrouve le sentier, creusé en pleine forêt pour le passage de la canalisation. Cette profonde saignée rend impossible l'égarement. On rencontre même des portions de canalisation et un oratoire fleuri (Photo 22). La pente est faible, le retour est une balade comparé à la montée malgré les plantes qui cachent parfois le passage (Photo 23). Le tronçon bordé uniquement de bois Noël est magnifique à la saison de fructification (Photo 24). Repérer les touffes de bambous, elles servent de repère pour ne pas manquer la bifurcation quelques minutes plus tard. Il faut bien guetter car elle est discrète (Photo 25). La descente est rapide vers une petite ravine sans nom bordée de hauts talus et de grands jamrosats (Photo 26). Une jolie chute coule en amont à une cinquantaine de mètres. Le détour ne prend que 2 minutes (Photo 27). Redescendre et longer la ravine jusqu'à la fin de la petite falaise en rive gauche puis franchir le gué. On parvient au sentier entrepris en début de boucle. Le remonter un peu jusqu'au croisement. Descendre la pente abrupte, plus difficile qu'en montée (Photo 28). Traverser la Rivière Sainte-Marie, rejoindre le sentier avant la longue passerelle et revenir au point de départ en repartant sur la droite.
Profil

Plan de l'itinéraire
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Itinéraire
Se rendre à Saint-Denis puis vers l’aéroport pour rejoindre la Rivière des Pluies – Traverser la ville en direction de la Grande Montée puis de Ravine Coco avant de prendre la route de la Montée Sano en passant par Chiendent (Il est également possible de venir de Sainte-Marie) – Rouler sur la petite route de la Montée Sano jusqu’à son terminus et garer le véhicule près de la dernière case – Revenir sur ses pas sur 100 m puis tourner à droite dans la ruelle qui rejoint un réservoir d’eau – Contourner l’édifice par la gauche puis emprunter la piste qui file vers la zone boisée à l’horizon – Franchir le Bras du Bernica et passer au point de vue sur le Bassin Bleu – Continuer vers le captage et emprunter le sentier de gauche avant la longue passerelle – Remonter pour atteindre la boucle du Piton Charpentier – Partir à droite, remonter jusqu'à la croix du sommet puis repartir en sens inverse jusqu'à un croisement – Prendre à droite et descendre jusqu'aux touffes de bambous – Peu après, bifurquer à gauche pour retrouver le sentier du départ – La fin du circuit emprunte le même itinéraire traversant la Rivière Sainte-Marie et le Bras du Bernica.
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Randonnée ajoutée le : 13/09/2025
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